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L’augmentation de la durée de vie dans les pays développés a été accompagnée par une augmentation sans précédent des cas des démences liées à l’âge. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la maladie d’Alzheimer est actuellement la maladie neurodégénérative évolutive et irréversible la plus fréquente dans le monde, puisqu’elle représente 60% à 70% des cas de syndrome démentiel.
Sur le plan clinique, la maladie d’Alzheimer est caractérisée par la dégradation des performances cognitives dont des troubles de la mémoire, du comportement et du langage qui conduisent inexorablement à une perte d’autonomie.
En France, avec 225 000 nouveaux cas chaque année, 1.2 millions de personnes atteintes de démence sont aujourd’hui recensés. Du fait du vieillissement des populations, la prévalence de la maladie devrait doubler d’ici 2050 avec une prédominance chez 15% des sujets âgés de plus de 80 ans. Si la maladie concerne le plus souvent des personnes âgées, elle peut aussi survenir plus tôt puisqu’on estime aujourd’hui à 32 000 le nombre de patients âgées de moins de 60 ans atteints de la maladie en France. Enfin, en prenant en compte les aidants, ce sont 3 millions de personnes qui sont actuellement concernées par la maladie en France. |
Région la plus âgée de France, la Nouvelle-Aquitaine compte en moyenne 113 000 personnes de plus de 65 ans présentant une démence avec environ 30 000 nouveaux cas chaque année.
Selon une étude de la Fondation Médéric Alzheimer réalisée en 2015, les dépenses relatives à l’ensemble des ressources employées (coût médico-sociaux) de prise en charge de la maladie d’Alzheimer s’élèvent à plus de 20 milliards d’euros par an, dont 14 milliards sont dédiés à l’accompagnement et l’aide sociale, au regard de 9,9 milliards d’euros estimés en 2004 par l’office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (OPES). Les conséquences socio-économiques de cet accroissement sont donc lourdes.
Bien que la maladie d’Alzheimer demeure actuellement incurable et que le diagnostic ne soit certain qu’à l’autopsie, une détection précoce permet d’anticiper, de favoriser la stimulation cérébrale, et améliorer la vie du patient et de son entourage.
Les formations soutenues et les travaux de recherche menés en pleine pluridisciplinarité au sein de la Chaire CERVAL doivent contribuer à développer :
Ces deux volets seront analysés précisément par des évaluations médico-économiques et juridiques lesquelles permettront de déterminer :
Dr Adrien Julian, NEUVACOD / service de neurologie du CHU et CMRR, avec XLIM, LMA, Laboratoire commun I3M , CERCA, LéP et CECOJI
Olfa Ben Ahmed , XLIM et LMA/I3M, avec IRMETIST et CMRR AU CHU
Dr Xavier Le Guillou , LNEC / service de génétique du CHU avec XLIM et LMA/I3M